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La valse aux adieux
22 février 2016

glasgow

des cadavres d'Irn Bru jonchent les rues sans soleil
et les géantes tours grises se fondent dans le ciel
sept heure - la ville est silencieuse
l'accent ne chante pas Seule la ballade pluvieuse
du matin engourdi fait résonner sa voix
le carré rouge blanc bleu de domino's pizza
le marchand de légumes et celui de tabac
les boîtes où l'on danse et les bars où l'on boit
s'endorment et se réveillent un peu tout à la fois

et dans cette ville sans courbe où les matins sont blêmes
j'ai trouvé la beauté un peu comme un blasphème
Glasgow - que je te trouvais belle
au coeur de février, au milieu des poubelles
les cheveux bleus d'une femme qui veut seul'ment dormir
- comme un éclat de verre il y a l'éclat de rire
qui fait clore la nuit et amène la lumière
de ceux qui dansent trop sous l'effet de la bière
les écureuils qui jouent parmi les déchêts tristes
et la vie qui s'infiltre comme un de ces dentistes
entre les cavités les caries les dents d'or
dans les deep fried mars bars et les jolis trésors
de ma jolie Glasgow où jamais je ne dors




 

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