Ôde à la bizarrerie.

12 décembre 2010

Souvent on me dit que je suis bizarre. Certaines fois c'est dit sur un ton affectueux, d'autres fois sur un ton étonné, ou bien sur un ton dédaigneux.
Certaines fois je m'en fous, et d'autres fois non.
Il arrive que je le prenne très bien, et d'autres fois... non. Cela dépend d'un grand nombres de facteurs comprenant l'ovulation, l'état de fatigue, mon emploi du temps, etc (haha).

Quand je demande à certains ce qui me vaut l'appelation "bizarre", il arrive carrément qu'on me dise que c'est dans le sens de "cool". On m'a même dit que c'était, je cite dans ce sens là: "Par exemple, dans ma classe, y'a que des filles du styles "je pense à mon cul et à mes copines d'abord" et toi t'es plus cool, tu pense plus aux autres, t'es plus sympa, t'aime des trucs stylés et t'écoutes plein de musique."

J'ai envie de dire, je ne vois pas ce qu'il y a de bizarre dans le fait d'être ouverte et pas complètement égoïste mais bon (mais visiblement cette personne me connaissait bien mal hahahahahaha.) . En fait la plupart des gens se trompent de mot en disant bizarre, ils voudraient dire différents. Différents de ce qu'ils voient d'habitude. Il y en a que ça effraie, il y en a qui s'habitue, il y en a même qui aime bien.

Je ne vais pas au lycée en slip kangourou, je ne me ronge pas les ongles de pieds, et je ne fais pas de la neige avec mes pellicules comme la meuf de Breakfast club.
Ce qu'ils appellent être différents c'est juste... avoir parfois des idées étranges, être un peu trop spontanée et oser.

Si c'est ça être bizarre alors putain, j'en suis vraiment fière de ma bizarrerie.