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La valse aux adieux
3 février 2012

Dans la neige, la merde et puis le sang.

Quand il ne restera plus rien d'autre que mon corps
Étendu dans la neige, la merde et puis le sang,
Terriblement inerte, et hanté de remords,
Traversé par les vers, bousculé par le vent,

Quand les gens passeront, l'air froid et dégoûté,
Tentant de retenir leur envie de cracher,
Leur envie de vomir sur mon corps décharné,
Leur envie de haïr ce qu'ils seront un jour,

Un tas d'os abîmé, et de la pourriture,
Au milieu des vivants - ces morts qui s'ignorent,
Qui tentent d'oublier que le temps les dévorent

Qu'ils finiront aussi, charognes répugnantes,
Tristes cadavres flétris sur la neige éclatante,
Terriblement inertes, et profondément morts.

(traversés par les vers, bousculés par le vent.)

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Commentaires
E
Du nouveau, il faut du nouveau!<br /> <br /> (et écris moi.)
Répondre
E
Ce texte me troue le cul, pour parler cru.
Répondre
K
Mêm si tu vas bien, et si tu le permets, je t'embrasse et te dis que ça va aller, ça va aller !
Répondre
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